Le programme scolaire CM1
La classe de CM1 est la première classe du cycle 3 qui s’étend jusqu’à la 6e.
Français 8h
Mathématiques 5h
Langue vivante 1h30
Éducation physique et sportive 3h
Sciences et technologie 2h
Enseignements artistiques 2h
Histoire-géographie, Enseignement moral et civique 2h30 (Enseignement moral et civique : 1h)
Les enjeux : développer chez l’élève le goût et le plaisir de la lecture. Sept œuvres complètes par an, issues du patrimoine et de la littérature de jeunesse (contes, récits, fables, poèmes, pièces de théâtre, albums et textes documentaires), sont proposées.
L’apprentissage de la compréhension en lecture sous-tend la lecture et l’écoute de textes de types divers dont la complexité et la longueur sont croissantes. L’entraînement à la lecture à voix haute et à la lecture silencieuse est quotidien.
Les compétences à acquérir sont les suivantes : lire avec fluidité ; lire à haute voix avec expressivité ; lire et comprendre seul des textes, des documents et des images pour apprendre dans toutes les disciplines ; lire une œuvre et se l’approprier. – À la fin du CM1, les élèves lisent sans effort un texte d’une page silencieusement ou à voix haute en ciblant 110 mots par minute en moyenne. Ils lisent à voix haute, avec aisance et expressivité, un texte court travaillé en amont. Les élèves développent des stratégies de compréhension qui leur permettent de repérer les informations explicites et implicites. Ils donnent la nature et la source d’un document, identifient les différents genres et en repèrent leurs caractéristiques majeures. À la fin du CM1, les élèves créent des liens entre le texte lu, une œuvre lue, leurs expériences personnelles, leurs connaissances ; ils en gardent la mémoire.
Des entrées littéraires déclinent la perspective « Découvrir – Jouer » et structurent l’enseignement.
Découvrir des héroïnes, des héros : un travail de compréhension conduit l’élève à comprendre les motivations des personnages, à percevoir leurs éventuelles fragilités, à s’interroger sur leurs valeurs morales.
Se confronter au merveilleux, à l’étrange : l’élève explore des thèmes universels comme la peur, le désir d’évasion et la curiosité pour l’inexplicable. Imaginer et vivre d’autres vies : les récits de vie aident les élèves à se projeter dans des existences nouvelles, à développer leur sensibilité, leur créativité et leur empathie.
Comprendre et interroger la morale : l’élève explore les valeurs morales portées par les personnages, les conséquences de leurs actions et leurs effets sur le collectif (justice, tolérance, liberté, respect des différences, préservation de l’environnement).
Savourer le goût des mots, imaginer et créer en poésie : la lecture de textes poétiques de siècles différents, développe une posture subjective de lecteur fondée sur la sensibilité à la langue, sur l’émotion qu’elle procure.
Se découvrir, s’affirmer dans le rapport aux autres : le cheminement des personnages divers permet à l’élève de s’ouvrir à la complexité humaine et de grandir.
L’élève a des activités régulières de copie ; s’initie au brouillon et à la révision de son texte.
Les compétences à acquérir sont les suivantes : écrire à la main de manière fluide et efficace ; produire des écrits variés. À la fin du CM1, les élèves acquièrent des stratégies de copie ; écrivent pour repérer et trier les informations, expliquer un point de vue, reformuler l’essentiel d’une leçon ou d’une activité pour se l’approprier ; ils appliquent une règle de grammaire, emploie le lexique appris.
Au CM1, l’enseignement de la maîtrise du langage oral fait l’objet de temps d’apprentissages dédiés. L’élève prend la parole, le professeur reformule si nécessaire en insistant sur le vocabulaire, la syntaxe et la prononciation.
Les compétences à acquérir sont les suivantes : écouter pour comprendre ; dire pour être compris dans toutes les disciplines ; participer à des échanges verbaux. À la fin du CM1, l’élève réalise une production orale, individuelle ou collective, pour raconter, expliquer, argumenter, justifier, partager des connaissances, en respectant les codes de la communication et en utilisant des structures de langage adaptées.
L’acquisition du vocabulaire spécifique aux différents champs disciplinaires est importante.
Les compétences à acquérir sont les suivantes : enrichir son vocabulaire dans toutes les disciplines ; établir des relations entre les mots ; réemployer le vocabulaire étudié ; mémoriser l’orthographe des mots. À la fin du CM1, les élèves utilisent à bon escient les mots appris et se les approprient durablement ; utilisent les mots polysémiques dans différents contextes disciplinaires ; identifient les mots inconnus en s’appuyant sur la morphologie et sur le contexte ; comprennent et utilisent les notions de synonymie et d’antonymie.
Au CM1, le complément circonstanciel est repéré. Identifier les constituants d’une phrase simple et acquérir l’orthographe grammaticale sont les deux grandes compétences à acquérir. À la fin du CM1, les élèves identifient les trois types et les deux formes de phrases, les transforment, expriment l’interrogation (inversion du sujet, est-ce que, intonation ascendante à l’oral, etc.). Ils identifient le verbe conjugué, le groupe sujet (pronoms personnels, groupes nominaux, plusieurs noms) ; distinguent le complément d’objet du complément circonstanciel ; ils identifient les groupes circonstanciels. Ils distinguent les notions de nature et de fonction, les pronoms personnels sujets et compléments. Ils nomment les différents éléments des groupes nominaux et abordent la notion d’épithète. Ils effectuent toutes les variations nécessaires dans des groupes nominaux simples isolés puis inscrits dans des phrases simples. Ils accordent le sujet et le verbe ; le participe passé avec le sujet pour l’auxiliaire être. Ils connaissent la composition du passé composé ; du présent de l’indicatif, l’imparfait, le futur, le passé composé des verbes être et avoir, du 1er et du 2ème groupe et des verbes irréguliers du 3e groupe (faire, aller, dire, venir, pouvoir, voir, vouloir, prendre).
Au CM1, l’enseignement développe des compétences d’analyse, de raisonnement, de logique, d’argumentation, fondement de la formation scientifique.
Les nombres entiers étudiés s’écrivent avec aux plus six chiffres. À la fin du CM1, les élèves comparent, dénombrent, construisent des collections de cardinal donné ; ils encadrent, intercalent, ordonnent des nombres.
Les fractions étudiées sont supérieures à 1. À la fin du CM1, les élèves savent interpréter, représenter, écrire et lire des fractions.
Les nombres décimaux étudiés dans le cadre de problèmes sur la monnaie, sont introduits sous la forme de fractions décimales puis exprimés avec une écriture à virgule. À la fin du CM1, les élèves interprètent, représentent, écrivent, lisent et ordonnent des fractions décimales et les nombres décimaux.
En calcul mental, la mémorisation des résultats des tables d’addition et de multiplication se poursuit avec une fluence qui se renforce tout au long de l’année. À la fin du CM1, les élèves mémorisent des faits numériques usuels relatifs aux nombres entiers ; l’écriture décimale de fractions usuelles ; ajoutent ou soustraient à un nombre décimal (sans retenue). Ils connaissent des procédures de calcul mental (ajouter 8, 9, 18, 19, 28, 29, 38 ou 39 à un nombre, etc.).
Au CM1, les quatre opérations sont mobilisées lors de la résolution de problèmes. À la fin du CM1, les élèves estiment le résultat d’une opération, effectuent un calcul contenant des parenthèses, posent et effectuent des additions et des soustractions de nombres décimaux, des multiplications de deux nombres entiers, d’un nombre décimal par un nombre entier inférieur à 10, des divisions euclidiennes avec un diviseur à un chiffre.
La résolution de problèmes – Les élèves doivent traiter au moins 10 problèmes par semaine. À la fin du CM1, les élèves résolvent des problèmes additifs multiplicatifs, de dénombrement, d’optimisation.
Au CM1, on initie à la « pensée algébrique » et en particulier à la capacité à résoudre des problèmes en raisonnant sur des nombres sans connaître leur valeur. À la fin du CM1, les élèves résolvent des problèmes algébriques ; exécutent un programme de calcul ; identifient et formulent une règle de calcul pour poursuivre une suite de nombres.
L’aire est introduite. Le travail sur le repérage dans le temps et sur les durées vise une compréhension des unités « heures et minutes » et des relations qui les lient.
À la fin du CM1, les élèves utilisent les unités de longueur du millimètre au kilomètre et les symboles associés ; ils résolvent des problèmes de longueur (périmètre d’un polygone). les unités de masse du milligramme à la tonne, et les symboles associés ; ils estiment la masse d’un objet ; ils utilisent les unités de contenance du millilitre à l’hectolitre et les symboles associés ; ils disposent de quelques mesures de référence. Les élèves comparent des angles, des aires, connaissent et utilisent les centimètres carrés. Les élèves sont capables de lire l’heure sur une horloge à aiguilles ; de positionner les aiguilles d’une horloge ; de comparer et de mesurer des durées ; de résoudre des problèmes impliquant des durées.
La géométrie plane – Au CM1, l’acquisition des connaissances sur les figures de référence et sur les relations géométriques se poursuit lors de descriptions, de constructions et de résolutions de problèmes. À la fin du CM1, les élèves utilisent le vocabulaire géométrique approprié, les outils géométriques usuels (règle, règle graduée, équerre et compas) ; ils décrivent et reconnaissent un cercle et un disque, nomment des figures (triangle, triangle rectangle, triangle isocèle, triangle équilatéral, quadrilatère, carré, rectangle et losange) ; utilisent la notion de perpendicularité et la notion de parallélisme ; ils reconnaissent les axes de symétrie.
Les solides – Au CM1, le prisme droit est introduit. Les élèves identifient un solide à partir d’une représentation en perspective. À la fin du CM1, les élèves nomment et décrivent un cube, une boule, un pavé, un cône, une pyramide, un cylindre et un prisme droit en faisant référence à des propriétés et en utilisant le vocabulaire approprié.
Le repérage dans l’espace – À la fin du CM1, les élèves connaissent et utilisent le vocabulaire lié aux déplacements ; résolvent des problèmes portant sur des assemblages de cubes.
Organisation et gestion des données – Au CM1, les élèves résolvent des problèmes dont les données (qualitatives et quantitatives) sont prélevées dans des tableaux, dans des diagrammes en barres ou sur des courbes. À la fin du CM1, les élèves recueillent, lisent et interprètent des données, produisent un tableau, un diagramme en barres ou un ensemble de points dans un repère pour les présenter.
Les probabilités – Au CM1, les élèves se familiarisent avec des expériences aléatoires. Dans des cas simples, ils apprennent à recenser toutes les issues possibles d’une expérience aléatoire. Ils se familiarisent avec la notion d’équiprobabilité. À la fin du CM1, les élèves identifient des expériences aléatoires ; comparent des issues d’expériences aléatoires ou des évènements selon leur probabilité de réalisation ; reconnaissent des situations d’équiprobabilité.
(le projet de programme est en consultation)
Des situations de communication adaptées à l’âge, aux capacités cognitives, aux intérêts des élèves, contribuent à la construction de connaissances langagières, permettant d’atteindre le niveau A1 (niveau introductif ou de découverte) du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) dans les cinq activités langagières. Le niveau A2 (niveau intermédiaire) peut être atteint par de nombreux élèves dans plusieurs activités langagières. Différents thèmes autour de la personne, de la vie quotidienne et des repères culturels sont abordés. Quelques formes grammaticales sont étudiées : le groupe verbal et les temps, le groupe nominal (nom, déterminant, adjectif) et les types de phrases.
Écouter et comprendre – Niveau A1 : – L’élève est capable de comprendre des mots familiers et des expressions très courantes sur lui-même, sa famille et son environnement immédiat (notamment scolaire). Niveau A2 : – L’élève est capable de comprendre une intervention brève si elle est claire et simple.
Lire et comprendre – Niveau A1 : – L’élève est capable de comprendre d L’élève est capable de comprendre des mots familiers et des phrases très simples. Niveau A2 : – L’élève est capable de comprendre des textes courts et simples.
Parler en continu – Niveau A1 : – L’élève est capable d’utiliser des expressions et des phrases simples pour parler de lui et de son environnement immédiat. Niveau A2 : – L’élève est capable de produire en termes simples des énoncés sur les gens et les choses.
Écrire – Niveau A1 : – L’élève est capable de copier un modèle écrit, d’écrire un court message et de renseigner un questionnaire simple. Niveau A2 : – L’élève est capable de produire des énoncés simples et brefs.
Réagir et dialoguer – Niveau A1 : – L’élève est capable de communiquer, de façon simple, à condition que l’interlocuteur soit disposé à répéter ou à reformuler ses phrases plus lentement et à l’aider à formuler ce qu’il essaie de dire. Niveau A2 : – L’élève est capable d’interagir de façon simple et de reformuler son propos pour s’adapter à l’interlocuteur.
Les élèves travaillent sur des faits historiques, distinguent histoire et fiction et commencent à comprendre que le passé est source d’interrogations. En géographie la notion d’habiter est centrale. Ces deux enseignements traitent de thématiques et de notions communes et partagent des outils et des méthodes.
En histoire :
1-Les traces d’une occupation ancienne du territoire français (Celtes, Gaulois, Grecs et Romains ; Clovis et Charlemagne, Mérovingiens et Carolingiens).
2 – Le temps des rois (Louis IX, François Ier, Henri IV, Louis XIV).
3 – Le temps de la Révolution et de l’Empire (de l’année 1789 à l’exécution du roi ; Louis XVI, Napoléon Bonaparte).
En géographie :
1- Découvrir les lieux où ils habitent et les situer à différentes échelles.
2 – Se loger, travailler, se cultiver, avoir des loisirs en France (dans des espaces urbains et touristiques).
3 – : Consommer en France, satisfaire les besoins alimentaires (besoins en énergie, en eau).
Trois objectifs sont travaillés au CM1 : civisme et citoyenneté ; l’égalité dans la dignité ; comment faire société. L’enjeu de cet enseignement est d’apprendre à « Faire société » : les élèves trouvent progressivement leur place dans la collectivité scolaire et apprennent à y jouer un rôle croissant dans le respect de l’intérêt général. Les apprentissages convergent vers certains aspects du civisme dans les différents temps et espaces de socialisation, dont les espaces numériques. Ils s’ouvrent à la compréhension des notions de fraternité et d’égalité.
Civisme et citoyenneté – À la fin du CM1, les élèves définissent le civisme comme l’action d’un individu en fonction du bien public et dans le respect des règles (dans la classe, l’école, dans la vie quotidienne, en ligne, et en faveur de l’environnement) ; de connaître et d’appliquer les règles de civilité en société ; d’identifier les incivilités et comprendre pourquoi elles nuisent à la vie en commun ; d’apprendre la signification du terme « démocratie » et le fonctionnement du suffrage direct.
L’égalité dans la dignité – À la fin du CM1, les élèves comprennent la notion d’égalité en droit ce qu’implique le principe de dignité de la personne humaine.
Comment faire société – À la fin du CM1, les élèves comprennent la notion de fraternité, valeur et principe de la République ; comprennent ce qu’implique et permet l’empathie.
Au cycle 3, les élèves progressent dans la conceptualisation et s’initient à la modélisation. Ils enrichissent leur culture scientifique et technologique. Quatre thématiques sont retenues : Matière, mouvement, énergie et information ; Le vivant, sa diversité et les fonctions qui le caractérisent ; Les objets techniques au cœur de la société ; La Terre, une planète peuplée par des êtres vivants. Sept compétences sont travaillées : Pratiquer des démarches scientifiques et technologiques ; Concevoir, créer, réaliser ; Pratiquer des langages ; Mobiliser des outils numériques ; Adopter un comportement éthique et responsable ; Se situer dans l’espace et dans le temps ; Faire preuve d’esprit critique.
Identifier les différents états physiques de la matière dans la nature, en particulier ceux de l’eau. Comparer les masses de différents corps à l’aide d’un dispositif simple (poulie et cordelette, balance romaine, à fléau, à plateaux). Observer que certains solides peuvent se dissoudre dans l’eau et qu’il est possible de les récupérer par évaporation. Observer et identifier le mouvement rectiligne ou circulaire d’un objet, en précisant le point de vue. Identifier différentes formes d’énergie : énergie de pesanteur, énergie cinétique et énergie électrique (production d’électricité par une centrale hydro-électrique ou une éolienne). Réaliser des ombres et associer leurs positions à celles de la source lumineuse et de l’objet opaque. Réaliser un circuit électrique.
Distinguer (par l’observation) les différents niveaux d’organisation des êtres vivants (organisme, appareil, organe) à partir d’exemples (plante à fleurs et animal). Caractériser le changement de la biodiversité au cours de l’histoire de la Terre par l’exploitation de fossiles. Exploiter des données mettant en évidence le besoin de matière pour la croissance et le développement des êtres vivants. Réaliser une transformation alimentaire (pain ou yaourt, par exemple) et identifier son origine biologique (levure ou ferment lactique). Exploiter des observations issues de cultures ou d’élevages pour identifier les différentes étapes d’un cycle de vie et les formes associées. Nommer les organes reproducteurs étudiés avec le vocabulaire scientifique correspondant.
Identifier des besoins et leur évolution (se déplacer, se chauffer, s’alimenter, etc.). Repérer les évolutions d’un objet dans différents contextes (historique, géographique, économique, culturel, technologique). Identifier les fonctions assurées par un objet technique. Associer les solutions technologiques aux fonctions techniques. Décrire à l’aide d’un schéma le fonctionnement d’un objet technique. Rechercher des idées de solutions à l’aide de schémas ou de croquis pour résoudre un problème technique donné. Choisir un matériau en fonction de ses propriétés physiques. Effectuer des choix raisonnés en fonction des conséquences environnementales. Réaliser des maquettes simples pour matérialiser une solution. Repérer les capteurs et les actionneurs (moteur électrique, etc.) présents dans un objet programmable (par exemple, un robot). Coder un algorithme simple (déplacement d’un robot, fonctionnement d’un système d’éclairage, etc.).
Identifier des ressources naturelles exploitées par les sociétés humaines en lien avec l’activité de la planète Terre (matériaux de construction, géothermie, etc.). Caractériser, à partir d’un exemple, un écosystème par son milieu de vie, l’ensemble des êtres vivants et les interactions en son sein. Représenter les liens alimentaires entre les êtres vivants par des chaînes formant un réseau. Mettre en évidence quelques répercussions positives et négatives des actions humaines sur l’environnement proche.
L’enseignement des arts plastiques engage les élèves à analyser davantage en CM1. Les compétences travaillées sont : expérimenter, produire, créer ; mettre en œuvre un projet artistique ; s’exprimer, analyser sa pratique, celle de ses pairs ; établir une relation avec celle des artistes, s’ouvrir à l’altérité ; se repérer dans les domaines liés aux arts plastiques, être sensible aux questions de l’art. Elles sont développées à partir de trois grandes questions : la représentation plastique et les dispositifs de présentation, les fabrications et la relation entre l’objet et l’espace, la matérialité de la production plastique et la sensibilité aux constituants de l’œuvre. En fin de cycle, l’élève est capable d’expérimenter, produire, créer ; de mettre en œuvre un projet artistique ; d’analyser sa pratique, celle de ses pairs ; d’établir une relation avec celle des artistes, de s’ouvrir à l’altérité ; de se repérer dans les domaines liés aux arts plastiques, d’être sensible aux questions de l’art.
Comme au cycle 2, l’éducation musicale se structure autour de deux champs de compétences, la perception et la production, qui se déclinent autour des activités suivantes : chanter et interpréter, écouter, comparer et commenter, explorer, imaginer et créer, échanger, partager et argumenter. En fin de cycle, l’enfant est capable d’identifier, choisir et mobiliser les techniques vocales et corporelles au service du sens et de l’expression ; de mettre en lien des caractéristiques musicales d’œuvres différentes, les nommer et les présenter en lien avec d’autres savoirs (histoire, géographie, français, sciences, etc.) ; de développer sa sensibilité.
Devant une œuvre plastique ou musicale, face à un monument, un espace ou un objet artistique, les élèves proposent une description qui distingue les éléments : – relevant d’une présence matérielle (matériaux, dimensions, fabrication) ; – caractéristiques d’un langage formel ; – indicateurs d’usages ou de sens. En fin de cycle, l’élève est capable de décrire une œuvre en identifiant ses principales caractéristiques techniques et formelles à l’aide d’un lexique simple et adapté ; de situer celle-ci dans une période et une aire géographique ; d’exprimer un ressenti et un avis devant une œuvre, étayés à l’aide d’une première analyse ; d’identifier la marque des arts du passé et du présent dans son environnement.
Cinq compétences sont travaillées en continuité :
– développer sa motricité et construire un langage du corps ;
– s’approprier seul ou à plusieurs par la pratique, les méthodes et outils pour apprendre ;
– partager des règles, assumer des rôles et des responsabilités ;
– apprendre à entretenir sa santé par une activité physique régulière ;
– s’approprier une culture physique sportive et artistique.
Des attendus de fin de cycle sont déclinés selon un parcours de formation progressif constitué de quatre champs d’apprentissage :
– produire une performance optimale, mesurable à une échéance donnée ;
– adapter ses déplacements à des environnements variés ;
– s’exprimer devant les autres par une prestation artistique et/ou acrobatique ;
– conduire et maîtriser un affrontement collectif ou interindividuel.