Repérer les difficultés
CM1 - CM2 - 6e - 5e - 4e - 3e - Toutes - CP - CE1 - CE2
L’enfant qui rencontre de grandes difficultés à un moment donné de sa scolarité risque de perdre le gout d’apprendre. Une image dévalorisante de lui-même peut s’installer progressivement jusqu’à ce que l’enfant refuse de s’engager dans l’apprentissage par peur de l’échec.
Retrouver l’envie d’apprendre passera par de petits succès bien valorisés afin d’éviter que ne s’installe le sentiment d’échec. La confiance et le soutien que vous apporterez à votre enfant sont fondamentaux. C’est à l’école élémentaire que se réalisent les apprentissages de base. Il est donc nécessaire de s’intéresser au travail de son enfant et de se tenir au courant des programmes pour juger de ses progrès et de ses éventuelles difficultés.
Difficulté passagère
Une note inférieure à celle qu’il obtient généralement ne signifie pas que votre enfant est sur la mauvaise pente. Il a pu mal interpréter une consigne. Il a peut-être moins bien appris ses leçons. Cette baisse dans les résultats peut se traduire dans une discipline ou être plus générale. Un moment de fatigue peut l’avoir provoquée. Un problème survenu à l’école ou dans la famille peut aussi en être responsable. Il faut en rechercher les causes pour y remédier.
Difficulté plus avérée
De mauvais résultats répétés dans une discipline révèlent le plus souvent que votre enfant n’a pas encore acquis les compétences correspondant aux points du programme abordés en classe. Il est souvent nécessaire d’intervenir pour qu’il surmonte cet obstacle. Vous devez donc être vigilant et, en fonction du niveau où il se trouve, agir en temps utile. Le fait de mal former ses lettres alors qu’il est au cycle 2 peut, par exemple, entrainer lenteur et mauvaise perception de la suite des lettres dans un mot. N’attendez pas qu’il entre en 6e pour réagir. Des compétences non maitrisées en français et en mathématiques peuvent aussi entraver les apprentissages dans d’autres disciplines.
Quelles solutions ?
En analysant ses résultats avec l’enseignant, en présence de votre enfant, et en recherchant ensemble des solutions, vous lui montrerez qu’il peut compter sur les adultes pour l’aider à progresser. Associé à cette réflexion, il prendra conscience que cela dépend aussi de lui. Le meilleur moyen d’avancer est que personne ne culpabilise (ni l’enfant, ni le parent, ni même l’enseignant) et que chacun joue son role dans le respect mutuel. N’hésitez pas à demander conseil au maitre sur ce que vous pouvez faire à la maison. Ensemble, définissez un objectif à court terme (le prochain bulletin par exemple) dans la ou les disciplines concernées. Il est important que votre enfant sache ce qu’il doit apprendre et les moyens d’y parvenir. Cette démarche est utile au développement des compétences méthodologiques, qu’il s’agisse d’acquérir des savoir-faire en français ou en mathématiques ou encore d’apprendre ses leçons. Après avoir déterminé les points à améliorer, organisez le soutien. Il ne faut jamais oublier que l’enfant évolue d’autant mieux que les adultes croient en ses capacités. Aussi face à des mauvais résultats et à des comportements qui peuvent inquiéter, le mieux est d’éviter l’affolement, les sanctions et les sermons, de se faire aider et de toujours soutenir son enfant.